Après 3 ans de recherches dans le cadre du projet INSOLL, Spiral (ULiège) et le CRIDS (UNamur) nous offrent un très beau guide sur les pratiques des Living Labs dans le domaine de la santé.

Le projet de recherche INSOLL porté par Spiral (ULiège) et le CRIDS (UNamur) s’est déroulé entre 2014 et 2017 et avait pour but d’élaborer des recommandations sur les conditions d’implémentation d’un Living Lab dans le domaine de la santé, en Région wallonne.

 

 

Après une récolte de données intense au cours de ces trois années (entretiens avec 20 Living Labs européens, une observation participante en France, des dizaines d’entretiens et une enquête en ligne en deux tours auprès de plus de 200 acteurs wallons du secteur de la santé et de l’innovation, l’expérience pratique de l’approche Living Lab sur deux terrains pilotes pendant 1 an, des ateliers scénarios avec des experts du secteur,…), l’équipe de recherche a abouti à un « Guide des bonnes pratiques du Living Lab« , qui résume et identifie les spécificités de la philosophie des Living Lab comme démarche d’innovation sociale.

Ce guide des bonnes pratiques a été conçu et rédigé comme une boite à outils concrète et utile.

On y retrouve les six principes de base du Living Lab, en cohérence avec l’activité du WeLL :

  • La recherche et le développement de solutions pour des besoins non-rencontrés d’une population ;
  • L’implication de toutes les parties prenantes concernées par une problématique (les stakeholders) : le Living Lab veut rassembler une pluralité de perspectives ;
  • L’implication active des usagers dès le début et tout au long du processus d’innovation ;
  • La mise en place de condition favorables pour permettre aux parties prenantes de sortir de leur routine, de penser out-of-the-box, et ainsi être plus créatifs ;
  • L’utilisation de méthodes participatives pour favoriser la co-création de solutions avec toutes les parties prenantes concernées, y compris les usagers ;
  • La prise en compte du contexte qui entoure la problématique : le Living Lab développe en environnement réel ou en tout cas réaliste, des innovations situées et réalisables dans un contexte précis.

 

Le rapport revient sur les trois éléments-clés qui font la valeur ajoutée du Living Lab (l’utilisation de méthodes ciblées, la pérennisation du Living Lab dans le temps et le maintien / la dynamisation d’un écosystème) de même que sur les tensions propres à l’innovation comme le push et le pull ou encore le partage et l’exclusivité de la propriété intellectuelle.

 

En outre, le rapport nous offre les perspectives de quatre scénarios concrets de Living Lab santé pour la Wallonie ainsi qu’un tableau de bord « pas à pas » permettant de se poser les bonnes questions du démarrage jusqu’à la mesure de l’impact du Living Lab.

 

L’ouvrage est à télécharger ici