Au 112, des hommes et des femmes se mobilisent à chaque instant pour sauver des vies car lorsqu’un cœur s’arrête de battre, seuls 10 à 15% des patients survivent, souvent à cause d’un temps de réaction trop long.

La chaîne qui se forme depuis le lieu de l’urgence jusqu’à la guérison se fait et se défait dans un contexte spatio-temporel, où la technologie a permis d’améliorer le taux de survie de manière impressionnante au cours des 50 dernières années. Cependant, certains chiffres font réfléchir! Des études montrent que sur 1 million de personnes qui subissent un arrêt cardiaque, environ 920.000 ne s’en remettent pas.

Quelles que soient les circonstances (vie de tous les jours, accident, catastrophe, guerre ou désespoir), les technologies en situation d’urgence interviennent dans un seul but : accélérer le temps de réaction et réduire la durée d’intervention. Des innovations telles que des boutons paniques comme « Wearsafe tag », des applications mobiles pour des appels sécurisés comme « Haven » ou des systèmes de géolocalisation comme « Zembro » améliorent la rapidité des secours dans des situations extrêmes, ou en cas d’événement inattendu dans des lieux improbables.

rapidsos

Tout se joue également dans la communication, le fil par lequel tout se passe et grâce auquel des informations vitales sont transmises aux acteurs de l’urgence. Des objets dits « wearable » comme « mymdband » peuvent même contenir des données médicales de plus en plus complexes, immédiatement exploitables sur les lieux et pendant tout le transport (bracelet électronique qui se porte jusqu’à l’hôpital).

zembro

Dans le domaine de l’intervention, les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour fournir des unités mobiles ultra-perfectionnées. Dernièrement, des drones d’urgence comme « Zipline » ont été développés non seulement pour aider le personnel d’intervention (vue aérienne de zone sinistrée), mais également pour jouer le rôle d’ambulance ultra-rapide (jusqu’à 100 km/h) transportant par exemple des appareils médicaux tels que défibrillateurs, appareils respiratoires portables (« deChoker »), boîte de premiers soins, etc.

Zipline

Et bien entendu, le monde des sciences de la connaissance met en avant les progrès de l’intelligence artificielle (« AI »). Des hôpitaux expérimentent des algorithmes sophistiqués qui peuvent aider les infirmiers à effectuer les gestes techniques qui ralentissent l’évolution des effets d’un traumatisme. En complément de la télémédecine, ces algorithmes (incarnés par des robots virtuels) permettraient aussi de mettre en place des solutions qui améliorent la qualité des interventions directement sur le terrain ou dans les ambulances avec « Zebra Academy ».

ambulance

Il reste quand même une autre réalité, que nous entendons tous les jours, à savoir que rien ne vaut les programmes de formation aux premiers soins. Un citoyen bien formé, éventuellement équipé d’applications mobiles comme « Evapp », est une « technologie » d’une redoutable efficacité ! En effet, il est souvent le premier maillon de la chaîne dans l’analyse, la prise de décision et la mise en pratique du geste qui sauve. Un des enjeux pour le développement de ces applications mobiles dédiées aux citoyens est évidemment une expérience utilisateur optimale, afin de donner toutes les chances au citoyen de s’en sortir face à une situation d’urgence à laquelle il n’est pas habitué.