Votre équipe vient d’arriver, l’icebreaker a été réalisé et vos participants sont prêts à en découdre avec votre problématique de la journée. Faut-il les envoyer au casse-pipe directement en leur soumettant votre question et en espérant que tout fonctionne ? La réponse est non !
L’imprégnation est une étape primordiale visant à faire en sorte que chacun s’approprie la thématique et puisse participer efficacement au reste de l’animation. On va chercher à sensibiliser les participants à la thématique tout en continuant le travail sur la dynamique du groupe. Il s’agira dès lors de parvenir à leur présenter le sujet et à les faire réfléchir sur celui-ci pendant quelques minutes.
C’est une étape non négligeable! Elle vise en effet à s’assurer que les participants soient impliqués et qu’ils disposent d’informations pertinentes pour la suite de l’exercice.
Comme d’habitude, quelques outils :
- La présentation (PowerPoint, etc.)
Et oui, si le temps vous manque et qu’il y a des informations essentielles à faire passer, vous pouvez tout simplement les transmettre aux personnes présentes. Vous souhaitez réfléchir sur une solution visant à répondre à une problématique en particulier et vous avez des chiffres qui permettent de se rendre compte de l’importance de celle-ci ? Partagez-les avec le groupe afin d’aider les participants à s’impliquer dans l’atelier.
Gardez en tête le climat général qui doit régner (convivialité, bonne humeur, etc). Soyez donc brefs et concis. Pour la dynamique générale, il est effectivement assez contre-productif de sortir d’un excellent icebreaker pour passer 30 minutes à regarder des diagrammes Excel. Visez l’efficacité et n’hésitez pas à varier les formats de ces informations (courtes vidéos, extraits sonores, etc).
- Le mind-mapping
Sans vouloir spécifiquement garder l’aspect structurant initial du mind-mapping, le but est de laisser les participants explorer librement le thème. Vous souhaitez parler d’un problème de santé ? Mettez-le au centre d’une feuille et encouragez l’équipe à faire des liens. À quoi cela leur fait penser ? Quels sont les éléments qui se rapprochent de celui-ci ? Quelles sont les difficultés éprouvées par les patients ? Le but n’est pas de produire le plus beau tableau mais d’encourager les participants à s’imprégner de ce problème.
- Le mood board
Dans le même ordre d’idée que l’outil précédent, vous pouvez, plutôt que de les faire réfléchir au travers de mots, encourager les participants à réfléchir au travers d’images. Quelle est l’image que vous associeriez à ce problème et, surtout, pourquoi ? Mettez des magazines à disposition et laissez les participants découper les images qu’ils associeraient à cette problématique. Chacun peut mettre toutes les images qu’il souhaite. Essayez de les faire regrouper les images choisies en catégories.
