Les 6 et 7 mars dernier a eu lieu la seconde édition du salon “Soins & Santé”, un salon professionnel des soins de santé et de l’aide aux personnes. Namur Expo a été le théâtre d’une douzaine de conférences dont une d’entre elles a particulièrement marqué notre attention : La ville-amie des aînés…

Le sujet était présenté par Suzanne Garon, Professeure à l’Université de Sherbrooke (Québec) qui rapportait son expérience, et la session était animée par Brigitte Bouton, Inspectrice générale Santé DGO5 (SPW) et Thibauld Moulaert, Chercheur en sociologie de l’UCL.

C’est un fait, le développement de nos sociétés modernes s’accompagne d’une augmentation progressive des citadins de plus de 60 ans. Un sujet qui a retenu l’attention de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui précise, dans son guide mondial des villes-amies des aînés : “Les personnes âgées constituent une ressource pour leur famille, leur communauté et l’économie lorsqu’elles vivent dans un cadre porteur et favorable.

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Une ville-amie des aînés va encourager le vieillissement actif, améliorer la santé, la participation et la sécurité des citoyens âgés, pour une meilleure qualité de vie. Ainsi, le réseau des villes et communautés amies des aînés constitue une tribune mondiale pour l’échange d’informations et le soutien mutuel, notamment par le partage des expériences individuelles.

Huit grands domaines d’application sont explorés localement. Parmi eux les transports, l’habitat ou encore le respect et l’inclusion sociale.

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Dans la pensée des villes-amies des aînés, ces derniers sont à la base des idées, des améliorations et même du processus. Par la discussion, l’échange, la concrétisation de projets, les seniors sont amenés à (re?)prendre leur place dans la société. Actifs ou moins actifs, meneurs ou suiveurs, ils ont tous un rôle à jouer dans le changement de mentalité à leur égard. Nos milieux urbains sont voués à devenir des environnements propices au bien-être, à l’épanouissement et au développement personnel des aînés.

Placer l’individu au centre de la réflexion, et lui demander de co-construire sa ville, voilà qui n’est pas étranger à la philosophie du WeLL. Un Living Lab comme le WeLL invite les individus à venir co-créer les solutions de demain face aux défis sociétaux dans le domaine de la santé et du bien-être comme la prévention et l’autonomie. Le WeLL pourrait donc être une des solutions pratiques pour rendre une ville amie des aînés.

Vous souhaitez en apprendre plus sur ce réseau mondial? Visionnez ce reportage québécois qui résume ce concept qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Consultez le guide mondial des villes-amies des aînés de l’OMS

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